Berthold Mahn (1881-1975)


Berthold Mahn naquit un 25 décembre à Belleville. Son père né en Silésie (Pologne) quitte son pays, à la veille d’être engagé, pour  gagner la France où il fait la connaissance de Marie-Jeanne Dantz, luxembourgeoise, et l’épouse.

A 16 ans le jeune Berthold Mahn doit gagner sa vie. Il est embauché, avenue Parmentier, dans une fabrique de fourneaux et de  cuisinières, où il remplace “ au pied levé”, sans expérience aucune, le vieux contremaître malade.

Mais il est né, comme il l’écrira plus tard dans ses mémoires,“avec une mine de plomb entre les doigts”

Il prit des cours de dessin à l’école Germain Pilon. Durant son service militaire, il dessina sa  première lithographie.

 

Ce fut au cours de son service militaire qu’il connut Gleizes et par la suite,  les  poètes de l’Abbaye avec  lesquels il restera lié durant toute son existence.

Nous lui devons de nombreux croquis pris sur le vif à l’Abbaye, dont  quelques-uns sont reproduits sur “notre  site” :

Plus tard, il réalisera d’admirables portraits, art   dans lequel il excelle,  de Duhamel, Vildrac, Martin du Gard,  Jacques Copeau, etc….

Ses témoignages picturaux sur le théâtre du Vieux-Colombier, ont  gardé toute leur fraîcheur.( Ils sont  conservés à la Bibliothèque de l’ Arsenal à Paris )

A insi que l’a mentionné avec passion Marianne Berthold Mahn, à  propos de son beau-père: à partir de  1926, l’histoire de l’artiste se  confond presque avec celle des livres qu’il illustre… une cinquantaine de  titres  parmi lesquels les oeuvres de ses amis:

Georges Duhamel   ( Salavin et la Chronique des Pasquier )  Roger Martin du Gard  ( Les Thibault ), mais aussi :  Cervantès, Dickens, Verlaine.